Rédigeons une intro…
Qu’est-ce qu’un masque d’écrêtage
Définition masque d’écrêtage
Bon eh bien, j’ai eu beau chercher, même dans le Larousse il n’y a pas de définition de masque d’écrêtage. Il faut dire que c’est un mot compliqué hein, pour quelque chose de simple en plus….
Il y a bien la définition de “masque” par contre, donc nous allons repartir de là :
1. Faux visage de carton peint, de tissu, etc., dont on se couvre la figure pour se déguiser ou dissimuler son identité : Masques de carnaval.”
Larousse.fr
Ce qui nous intéresse dans cette définition, c’est l’idée de dissimuler : un masque est un “cache” qui va masquer ce qu’il y a en dessous.
Avec des images ça fonctionne mieux :
Cas du masque classique :
Le masque peut-être une feuille de papier que l’on découpe pour ne laisser apparaître de la photo du dessous, lorsque le masque est posé dessus, seulement une partie. Donc, aux endroits où la feuille du masque est posée sur la photo, on ne voit pas la photo. On ne voit la photo que là où le masque est « vide », là où il n’y a plus de papier.
Cas du masque d’écrêtage :
Le masque est forcément virtuel (c’est-à-dire, sur un programme de création) puisqu’on voit au travers (enfin je ne vois pas comment, physiquement, on peut obtenir la même chose, mais si tu as des idées, partage ;)).
Avec ce masque, on ne voit la photo que là où le masque est « plein ».
Le fonctionnement de ces deux types de masque est complètement opposé, pourtant on peut voir que, dans les deux cas, le résultat est le même : une forme de fleur dans laquelle on voit la photo des fleurs roses.
Et là… je pensais arrêter avec la définition du masque d’écrêtage, mais c’était sans compter sur les connaissances de Laurent :
“Ecrêter à la base ça signifie « enlever ce qui dépasse » , on pratiquait ça sur la crête des coqs je crois
Laurent de WooW Design Effect”
Alors effectivement, voici un coq écrêté :
Donc, maintenant, on peut écrire une belle définition de masque d’écrêtage :
Un masque d’écrêtage est un calque (de forme ou de texte) qui modifie la visibilité des calques qui sont en dessous pour enlever tous les pixels qui ne se superposent pas à la forme ou au texte de ce calque.
Le gros avantage du masque (et général, et donc également d’écrêtage) est que c’est une méthode non destructive pour “effacer” des pixels : à l’inverse de la gomme qui supprime purement et simplement les données des pixels effacés, le masque d’écrêtage va juste masquer ces pixels tant qu’il est actif.
Un masque d’écrêtage sur Photoshop
Un masque d’écrêtage est un groupe de calques auquel vous appliquez un masque. Le calque inférieur, ou calque de base, définit les limites visibles du groupe entier. Supposez par exemple que vous avez une forme sur un calque de base, une photographie sur le calque situé au-dessus et du texte sur le calque de premier plan. Si la photographie et le texte apparaissent uniquement à travers la forme dessinée sur le calque de base, ils adoptent l’opacité de ce dernier.
Vous ne pouvez associer que les calques consécutifs. Le nom du calque de base dans le groupe est souligné, et les vignettes des calques placés au-dessus sont en retrait. En outre, ces calques supérieurs sont indiqués par une icône de masque d’écrêtage.https://helpx.adobe.com/fr/photoshop-elements/using/clipping-masks.html#
Aide Abobe Photoshop
Alala, rien que cette définition me fait perdre l’envie d’utiliser ‘toshop :p
Je te laisse aller voir la documentation Adobe si tu veux en savoir plus, parce que ici… on utilise Affinity 😉
Créer un masque d’écrêtage sur Affinity
Eh oui, on peut évidemment faire des masques d’écrêtage sur les logiciels de la suite Affinity, mais avec la team Serif, on aime la simplicité, donc ça se fait tout simplement, intuitivement, et sans mot compliqué.
Petites précisions : il faut différencier le masque d’écrêtage matriciel du vectoriel :


Il est possible de créer des masques matriciels et vectoriels sur Affinity Designer et Publisher ; en revanche sur Affinity Photo on ne pourra créer que des masques matriciels.
Matriciel, vectoriels … oula tout ça t’embrouille ? Alors c’est par ici pour mieux comprendre la différence entre une image matricielle et une image vectorielle 😉
Comment faire un masque d’écrêtage sur la suite Affinity (la théorie)
Et oui, on en vient enfin au sujet central : en pratique, comment créer un masque d’écrêtage sur Affinity ?
Créer un masque d’écrêtage sur Affinity simplement
- sélectionner le/les calque(s) ou le groupe que l’on veut masquer
- les glisser déposer sur le calque de masquage
- et voilà !
Bah oui, c’est vraiment simple !
Exploration des différents masquages (glissé-déposé)
En fait ce n’est peut-être pas aussi simple : il peut arriver que ça donne un résultat différent de ce qu’on attendait et qu’on ne comprenne pas pourquoi.
On va essayer maintenant de voir ce qui pourrait arriver selon ce que l’on fait exactement : en fonction de l’endroit où on va déposer le calque à masquer, le résultat sera différent, voire ce sera le calque à masquer qui deviendra le masque !
Let’s see :
- en glissant le calque du cercle vert sur le nom du calque du rectangle jaune, la partie du cercle vert qui est en dehors du rectangle jaune est masquée, et le rectangle jaune reste visible en entier.
- en glissant le calque du cercle vert sur l’image du calque du rectangle jaune, le remplissage du cercle disparaît, et seule la partie du rectangle jaune qui correspond à l’intersection du cercle et du rectangle reste visible. Ici c’est le cercle qui devient un masque du rectangle.
- en glissant le calque du rectangle jaune sur le nom du calque du cercle vert, la partie du rectangle jaune qui est en dehors du cercle vert est masquée, et le cercle vert reste visible en entier.
- en glissant le calque du rectangle jaune sur l’image du calque du cercle vert, le remplissage du rectangle disparaît, et seule la partie du cercle vert qui correspond à l’intersection du cercle et du rectangle reste visible. Ici c’est le rectangle qui devient un masque du cercle.
On remarque que ces opérations ne sont pas influencées par l’ordre d’origine des calques (premier/second plan), mais que le résultat est déterminé par :
- le calque que l’on glisse-dépose
- où on le dépose : sur le nom ou sur l’image de l’autre claque.
Comment supprimer un masque d’écrêtage sur Affinity
Pour annuler le masque d’écrêtage, il suffit de prendre les calques masqués et de les glisser déposer en dessous du masque. En d’autre termes, on les “sort” du masque.
Atelier pratique : créer une composition texte et image avec un masque d’écrêtage vectoriel sur Affinity Designer
Allez, après avoir vu toute la théorie, place à la pratique ! Ce premier atelier suit la logique du tutoriel vidéo proposé par Laurent sur sa chaîne WooW Design Effect :
Si tu préfères la version écrite, voici la marche à suivre :
Ouvrir une image
Il s’agit de l’image que l’on utilisera pour “remplir” le texte 🙂
Nouveau depuis presse papier
Si tu as choisi une image en dehors d’Affinity, tu peux la copier et, dans Affinity, faire Fichier > Nouveau depuis Presse-papier.
Raccourcis : Ctrl + Maj + Alt + N (à deux mains c’est mieux, sauf si tu es pianiste :D)
Ensuite, avec l’outil Plan de travail activé :

Pour obtenir un plan de travail à la taille de l’image que tu as copié :
- Taille : Document
- Cliquer sur “Insérer un plan de travail”
Pour obtenir un plan de travail à la taille que tu veux : clique et glisse jusqu’à obtenir la taille que tu désires.
Intégrer une image depuis Stock
Il est également possible de chercher des images directement dans les bibliothèques d’images intégrées à Affinity. Pour ce faire :
Créer un nouveau document

- Fichier > Nouveau… (ou Ctrl + N)
- Aller dans l’onglet “Imprimer” (pour l’exemple)
- Choisir A4
- Choisir l’orientation paysage
- cocher “Créer un plan de travail”
- Cliquer sur “Créer” en bas à droite
Afficher panneau Stock

- Affichage (1) > Studio (2)
- Cocher “Stock” (3)
- Une fenêtre “Stock” apparaît (4)
Utiliser panneau stock
Pour éviter d’avoir une fenêtre qui se balade, on peut glisser cette fenêtre sur les côtés à côté des autres panneaux. J’ai choisi de le mettre en bas à droite avec les panneaux Transformer, Historique et Isométrique.
Pour l’utiliser il faut juste taper le mot clé de ce que l’on cherche dans la barre de recherche. Et si on ne trouve pas ce que l’on veut dans la première base de données (Pexels dans mon cas), il suffit d’aller dans le petit menu déroulant et de choisir l’autre.
Pour intégrer une image, il suffit de cliquer dessus dans le panneau Stock et de la déposer dans le plan de travail.
Comme les images sont grandes (en général ;)), elle dépassera sans doute du plan de travail A4 que nous avons choisi. Pas d’inquiétude, il suffit de les redimensionner avec les poignées du cadre de sélection (outil (V) Déplacer activé).
Créer texte dans lequel viendra se placer l’image
L’outil texte artistique
L’outil texte artistique permet de créer un texte “objet vectoriel” : on pourra donc, en déplaçant les poignées du cadre de sélection, modifier la taille de la police. On utilise l’Outil texte artistique pour mettre des mots ou des phrases en valeur.
Si lorsque tu déplaces les poignées du cadre de sélection du texte, le texte ne change pas de taille, c’est que tu as une zone de texte. On utilise l’Outil zone de texte lorsque l’on a des paragraphes à mettre en page.

Ici, il faudra donc :
- Activer l’Outil texte artistique (T)
- Vérifier, en cliquant sur le petit triangle en bas à droite du bouton, que c’est bien “Outil texte artistique” qui est surligné en clair et pas “Outil zone de texte”
Créer le texte

- Cliquer et glisser pour créer l’objet texte artistique
- Ecrire le texte (ici : “bubble”)
- Sélectionner toutes les lettres en double-cliquant
- Aller dans Typographie (1) dans la barre d’outils contextuelle
- Cocher “Tout en capitales” (2)
- Redimensionner le texte pour qu’il aille bien (pour suivre le modèle, il faut qu’il fasse 2031.9px de large sur 362.1px de haut)
Voilà, nous avons l’image, le texte, maintenant il est temps de les assembler !
Créer les formes qui dépassent (Facultatif)
Mais avant de faire le masque d’écrêtage, pour s’entraîner et aller plus loin, je te propose de faire dépasser les bulles du texte.
Il faut donc les détourer. Or, comme l’arrière plan est complexe, et qu’on veut des contours propres et un masque vectoriel, on ne va pas utiliser de détourage “automatique” (Pinceau de sélection dans le Pixel Persona). On va plutôt créer des courbes autour des bulles avec la Plume.
Créer les bulles à la Plume
Voici la marche à suivre :
- Activer l’outil Plume (p)
- Cliquer pour poser des noeuds un peu partout le long du bords de la bulle
- Activer l’outil Noeuds (A)
- Sélectionner tous les noeuds (cliquer et glisser)
- Dans la barre d’outils contextuelle : cliquer sur “Convertir en angle obtu” : les angles sont à présent arrondis
- Rectifier les noeuds qui ne correspondent pas à la forme de la bulle grâce à leurs poignées
- Dans le panneau Claques, renommer la courbe (ici, j’ai choisi “Bulle 1”)
- Faire Ctrl + D pour déselectionner la courbe Bulle 1
Recommencer ces étapes pour les 3 autres bulles et le haut de la main.
Voici le résultat que vous devrez obtenir :

Ensuite, deux choix s’offrent à nous :
- additionner les courbes des bulles et le texte dans les opérations booléennes pour n’obtenir qu’une seule courbe (méthode destructive)
- faire un composé pour obtenir une courbe dont chaque objet sera facilement modifiable indépendamment des autres (méthode non-destructive)
Additionner les courbes (opération Booléenne destructive)
Pour cette méthode destructive (mais quand on connaît déjà le résultat ça va bien) :
- Sélectionner les courbes des bulles, du haut de la main et le texte artistique
- Faire Ctrl + J (pour les dupliquer et pouvoir faire l’autre solution qui suit)
- Dans les opérations booléennes, faire Additionner
Voilà c’est fini : on n’a plus qu’une seule courbe qui est composée des bulles, du haut de la main et du texte (qui s’est vectorisé automatiquement).
Créer un composé (opération Boléenne non-destructive)
Pour cette méthode non destructive (qui pourra par exemple nous servir à déplacer ou changer le texte si on a envie, sans avoir besoin de tout recommencer) :
- sélectionner les courbes des bulles, du haut de la main et le texte artistique (dupliquées l’étape d’avant)
- Maintenir Alt enfoncé (<= c’est LA différence avec la méthode destructive)
- Dans les opérations booléennes, faire Additionner
Voilà c’est fini aussi : cette fois on a un genre de groupe, qui s’appelle donc un composé (ou « compound » en anglais), qui se comporte comme une courbe simple (niveau remplissage, trait, effets, etc. … et export !) mais dont on peut modifier facilement chaque calque le composant (forme, disposition, opérations booléennes) voire même en dupliquer un pour le sortir du composé et le retravailler indépendamment du reste (pour ce qui est du remplissage, trait, effets, etc.).
Créer le masque d’écrêtage
Maintenant, on attaque le sujet principal de l’article : comment faire un masque d’écrêtage sur Affinity Designer ?
Le masque d’écrêtage avec une courbe simple
Prenons par exemple, le texte “bubble”. Pour récupérer le texte, on va aller dans le composé :
- Sélectionner le calque texte
- Le dupliquer
- Le sortir du composé
A présent on peut s’en servir comme masque d’écrêtage pour l’image : dans le panneau Calques, prendre l’image et la « glisser » sur le nom du calque texte.
Tadaaaam !
Sur ce calque d’écrêtage, comme le texte est resté un calque texte, on peut tout à fait modifier le texte : l’image sera alors visible dans les lettres du nouveau texte.
Par contre, si on fait la même chose avec la courbe simple composée des bulles et du texte que l’on avait ajouté de façon destructive avec les opérations booléennes, il ne sera pas possible de modifier le texte puisqu’on aura une courbe simple (et pas un calque texte).
Le masque d’écrêtage avec un groupe
Comme pour la courbe simple, il est possible de créer un masque d’écrêtage avec un groupe. Cependant, il y aura quelques subtilités.
La méthode qui permet de remplir les courbes du groupe avec une image :

- Sélectionner le groupe
- Le glisser sur la vignette de l’image dans le panneau Calques
Voilà 🙂 Contrairement à la courbe simple (ou au texte), cette fois on applique le masque sur l’image au lieu de mettre l’image « dans » la courbe.
D’ailleurs, si tu regardes bien, il y a un petit carré barré noir en bas à droite de la vignette du groupe une fois qu’il a été appliqué à l’image : c’est le symbole d’un calque « masque » dans Affinity.
Le souci, c’est qu’on voit qu’après avoir appliqué le groupe comme un masque, on a perdu la flèche pour dérouler le groupe : il n’est donc plus possible de modifier les calques qui composent le groupe…..
… sauf en sortant le groupe de l’image. Une autre solution « bidouille » est de dupliquer l’un des calques du groupe et de le décocher pour ne pas l’afficher. On gardera alors la flèche du groupe pour modifier les calques.
Les méthodes à tester pour bien comprendre … mais qui ne fonctionnent pas comme je veux :
- Glisser le groupe sur le nom de l’image : c’est alors l’image qui va masquer le groupe (ici on ne le voit pas car l’image et le groupe sont alignés à gauche) : si le groupe dépasse de l’image, il sera « coupé ». On garde cependant le remplissage de l’image et le remplissage du groupe (en blanc ici).
- Glisser l’image sur le nom du groupe : l’image se rajoute dans le groupe, il n’y a pas de masquage.
- Glisser l’image sur la vignette du groupe : l’image masque le groupe (mais on ne le voit toujours pas puisque l’image et le groupe sont alignés à gauche), et seul le remplissage du groupe est visible. On note le carré barré qui apparaît sur la vignette de l’image = calque de masquage.
Le masque d’écrêtage avec un composé
Cette fois le masque d’écrêtage avec un composé va fonctionner exactement pareil qu’avec le groupe. Donc pour obtenir l’image dans la courbe du composé il faudraaaaa…. ??
Aloooors ?
Allez, je te donne la réponse :
Voici donc la méthode qui permet de remplir le composé avec une image :

- Sélectionner le composé
- Le glisser sur la vignette de l’image dans le panneau Calques
Voilà 🙂 Contrairement à la courbe simple (ou au texte), cette fois on applique le masque composé sur l’image au lieu de mettre l’image « dans » la courbe.
D’ailleurs, si tu regardes bien, il y a, comme avec le groupe, un petit carré barré noir en bas à droite de la vignette du composé une fois qu’il a été appliqué à l’image.
Le souci, c’est qu’on voit qu’après avoir appliqué le composé comme un masque, on a perdu la flèche pour dérouler le composé : il n’est donc plus possible de modifier les calques qui composent le composé…..
… sauf en sortant le composé de l’image. Une autre solution « bidouille » est de dupliquer l’un des calques du composé et de le décocher pour ne pas l’afficher. On gardera alors la flèche du composé pour modifier les calques.
(Oui bon, j’avoue j’ai fait un copié-collé de toute la section masque d’écrêtage de groupe et j’ai juste remplacé « groupe » par « composé »… mais je l’ai fait à la main ! … En même temps, c’est vraiment exactement la même chose…)
Les méthodes à tester pour bien comprendre … mais qui ne fonctionnent pas comme je veux :
- Glisser le composé sur le nom de l’image : c’est alors l’image qui va masquer le composé (ici on ne le voit pas car l’image et le composé sont alignés à gauche) : si le composé dépasse de l’image, il sera « coupé ». On garde cependant le remplissage de l’image et le remplissage du composé (en blanc ici).
- Glisser l’image sur le nom du composé : l’image se rajoute dans le composé, il n’y a pas de masquage.
- Glisser l’image sur la vignette du composé : l’image masque le composé (mais on ne le voit toujours pas puisque l’image et le composé sont alignés à gauche), et seul le remplissage du composé est visible. On note le carré barré qui apparaît sur la vignette de l’image = calque de masquage.
Atelier pratique : créer une effet peinture avec un masque d’écrêtage matriciel sur Affinity Designer
Nous avons précédemment fait un masque d’écrêtage avec des courbes (texte + bulles) vectorielles. A présent nous allons faire un masque d’écrêtage matriciel, avec ma patate comme modèle choupinou <3 :

Ouvrir une image
Bon, pour celles et ceux qui ont utilisé le menu pour venir directement à cette section sans lire avant, je vous invite à retourner relire cette partie.
Sinon, il suffit de télécharger le package du fichier de travail que je vous ai préparé ici (et c’est le même que celui du masque d’écrêtage vectoriel, il faudra juste utiliser l’autre plan de travail) :
>> Clique ici pour télécharger le document de travail (package image + font + brush) <<<
Ensuite, tu peux, si tu veux avoir exactement la même chose que dans les captures d’écran, ajouter un rectangle bleu turquoise (outil Rectangle, M) et le mettre sous le calque de la photo dans le plan de travail « Atelier masque d’écrêtage matriciel (pixels) ». Je ne détaille pas plus pour te laisser réfléchir, mais si tu as besoin d’aide n’hésite pas à me le dire 😉
Créer le calque avec un pinceau matriciel
Installer les pinceaux matriciels du pack
Dans le package à télécharger, je t’ai ajouté une catégorie de 2 pinceaux matriciels qu’on utilisera pour réaliser ce tuto de création de masque d’écrêtage matriciel. Pour les installer, double-clique simplement sur le fichier .afbrushes et tu aura un message disant que les 2 pinceaux ont bien été installés.

Le Pixel Persona & créer un calque pixellisé
Commences par te mettre dans le Pixel persona, puis crée un nouveau calque pixellisé :

Peindre sur le calque pixellisé pour créer le masque d’écrêtage matriciel
- Avec le calque matriciel sélectionné, activer l’outil Pinceau (raccourci B, comme Brush en anglais)
- Cliquer sur le pinceau Acrylique granuleux pour peindre avec cette texture
- Commencer à peindre la tête, les pattes avant et un peu de dos (1)
- En appuyant moins (sur tablette graphique) ou en réduisant l’opacité du pinceau (à la souris), peindre un peu plus largement sur le corps du chiot en dépassant (2). On cherche à faire un effet brut, donc pas besoin de s’appliquer ici, on y va avec les grands coups de pinceau 😉
- Cliquer sur le pinceau « Z » pour peindre des Z un peu partout (bah oui, ma patate était en train de dormir ;p)
- Peindre des « traits » de Z comme bon te semble, sans en mettre trop quand même 😉 (3 et 4)
Appliquer le masque d’écrêtage sur l’image

Le masque d’écrêtage matriciel fonctionne comme le masque d’écrêtage vectoriel simple. Il faudra donc….
- Glisser la photo sur le nom du calque Pixel que nous avons peint précédemment
Et voilà 🙂
Redimensionner et centrer
Bon, et comme là les Z prennent toute la place, on va faire respirer l’ensemble en diminuant le calque Pixel (qui contient donc l’image du chiot). Je te laisse choisir de combien tu veux le diminuer. Maintient Ctrl enfoncé pendant que tu diminues pour que ça diminue en mode « centré » et que l’image garde ses proportions.
Ensuite, avec le magnétisme activé, tu peux glisser le calque Pixel au centre du plan de travail (aide toi des guides rouges et verts).

TIPS : lorsque tu déplaces et/ou redimensionne un calque qui en « contient » un autre, tu peux faire en sorte que le(s) calque(s) qui sont à l’intérieur ne bougent pas avec le calque parent (ici, le masque d’écrêtage Pixel). Pour cela, il faut cocher « Verrouiller les enfants » dans la barre d’outil contextuelle.
Et voilà, tu es arrivé(e) à la fin de ce long tutoriel sur les masques d’écrêtages vectoriel et matriciel sur Affinity Designer !